Un troisième foyer d’influenza aviaire H5N8 HP découvert en Allemagne du nord
Un troupeau de dindes reproductrices porteur d’un sérotype H5N8 hautement pathogène a été éliminé le 21 mars à Dornum, près de la mer Baltique.
Un troupeau de dindes reproductrices porteur d’un sérotype H5N8 hautement pathogène a été éliminé le 21 mars à Dornum, près de la mer Baltique.
Le 23 mars, l’OIE rapporte un troisième cas de H5N8 hautement pathogène découvert à Dornum (Basse-Saxe) dans un élevage de 10313 dindes reproductrices, âgées de 55 semaines selon la presse allemande.
Le virus H5 a été détecté par l’accouveur à la suite d’une augmentation de mortalité, puis confirmé par un laboratoire (Laves d’ Oldenburg) et confirmé H5N8 hautement pathogène par le laboratoire de référence (FLI).
Le lot a été détruit le 21 mars. Une zone réglementée de 3 et 10 km a été mise en place. Deux autres élevages ont été testés négatifs dans le périmètre.
Avant ce foyer dans le nord de l’Allemagne, le pays a enregistré deux cas dans des élevages :
- Le 7 février au sud dans la région de Stuttgart (Bade-Wurtemberg) dans une basse-cour à proximité d’une rivière. La cause probable est une entrée par des oiseaux sauvages ;
- Le 13 mars à l’est près de Leipzig (Saxe) également dans une basse-cour de poulets et canards.
Selon l’institut Friedrich Loeffler (FLI), le virus circule à bas bruit dans l’avifaune sauvage (aucun mortalité accrue constatée) et se propage sur tout le territoire. Deux buses communes porteuses de H5N8 HP ont été détectées le 20 mars dans le Brandebourg (province de Berlin). Une oie rieuse avait aussi été trouvée morte et positive le 16 janvier à Spree non loin de la frontière polonaise. Néanmoins, le FLI considère le risque de contact direct avec des oiseaux d’élevage est considéré comme modéré. La non-migration d’oiseaux pour cause d’hiver doux est une hypothèse évoquée pour expliquer la persistance du virus.
Le fait qu’un élevage habituellement très protégé ait été atteint rappelle tous les professionnels à la plus grande observance des barrières sanitaires déjà en place.