Maïsadour se lance dans le bouchon de paille
Deux filiales de la coopérative proposent l’une un matériau, l’autre un matériel pour pailler vite et bien les canards sur litière, tout en améliorant la biosécurité.
Deux filiales de la coopérative proposent l’une un matériau, l’autre un matériel pour pailler vite et bien les canards sur litière, tout en améliorant la biosécurité.
Le fabricant d’aliment du bétail Sud-Ouest Aliment a lancé deux nouveaux produits — Soalit et Reprolit — pour constituer les litières des canards mulards et les entretenir en cas de claustration prolongée. Il s’agit de paille de blé broyée associée à un asséchant, se présentant sous la forme d’un bouchon déshydraté de 8 mm de diamètre pour 10 à 15 mm de long. Plus facilement émiettable, Soalit est destiné au démarrage des canetons, tandis que Reprolit (plus dur) convient mieux au rechargement en cours de lot. " Ce bouchon de paille peut absorber jusqu’à cinq fois son volume en eau et peut se répandre en fine couche, annonce Xavier Lagraula, technico-commercial chez Soal. La quantité totale employée est de 2,5 à 3 kg/m2, voire moins, ce qui est beaucoup moins qu’avec de la paille en l’état. En réduisant l’humidité de la litière, ces bouchons limitent les émissions ammoniacales et améliorent le confort. " Parmi les autres avantages annoncés, figurent l’amélioration de la biosécurité avec l’assainissement par déshydratation lors de la fabrication, le stockage à l’abri des rongeurs et des oiseaux, la réduction des poussières émises lors de l’épandage. Les bouchons sont livrables en sacs, en big-bag (400 kg) ou en vrac pour un prix proposé entre 150 et 200 euros la tonne.
Réduire la pénibilité et le temps de repaillage
Le distributeur d’équipements Élevage Service a spécifiquement conçu l’équipement Propulstar pour permettre à l’utilisateur d’épandre ce bouchon de paille sans se fatiguer et sans faire entrer dans le bâtiment avec une pailleuse mobile. « C’est un outil simple, pratique à installer, et facile d’utilisation », selon Élevage Service. Le compresseur est placé à demeure sur la dalle du silo contenant le bouchon. Il envoie le produit jusqu’à 150 m de distance, à travers une gaine de 80 mm de diamètre. Selon la configuration du site, le compresseur peut donc alimenter plusieurs bâtiments. À l’aide d’un tuyau intérieur coulissant sur le rail intérieur, l’opérateur épand une fine couche sur les endroits humides. Annoncée autour de 18 000 euros, l’installation Propulstar comprend la trémie, le compresseur, le pipeline d’alimentation et le tuyau sur rail.