Les points clés d’un parcours avicole bien aménagé
Au-delà de l’image qu’il véhicule, le parcours arboré contribue à l’amélioration des performances technico-économiques des élevages de volailles label rouge. « Il crée des zones d’ombres et protége des rapaces.
Ses haies brise-vent permettent d’économiser de 250 à 400 euros de chauffage par an », a rappelé Sophie Lubac, de l’Itavi lors de la journée Volailles de qualité.
Une enquête réalisée sur cent exploitations a permis de définir sept typologies de parcours(1).
L’aménagement doit être réfléchi en fonction de la situation topographique du bâtiment, de son orientation et du temps disponible de l’éleveur pour l’entretien du parcours. Les solutions doivent être adaptées à chaque cas. Néanmoins, certaines règles s’imposent : choisir des essences locales et des plants de qualité ; alterner les zones d’ombre et de lumière pour favoriser l’exploration par les poulets ; ne pas dépasser 20 mètres entre deux zones d’ombre, au-delà, le poulet ne s’aventure pas sur ce grand espace. « La surface d’ombre doit être comprise entre 30 et 50 % de la surface totale.
Les zones d’ombre ne doivent pas être trop fortes dès la sortie des trappes car les poulets ne chercheront pas à aller la trouver plus loin. »
(1) Typologie d’aménagement agroforestier sur les parcours volailles. Programme Casdar.