L’accouvage ne transmet pas le germe « E. cecorum »
L’absence de transmission directe des entérocoques des poules à leur descendance est admise par la profession vétérinaire.
Mais qu’en est-il d’une transmission par des contaminations indirectes ?
Vétérinaire sanitaire auprès d’accouveurs de poussins de chair, Victor Prod’homme balaie cette question. "On ne détecte pas d’entérocoque sur les poussins à la sortie des éclosoirs. Ni d’ailleurs en amont sur les reproducteurs, que ce soit en poussinière ou en production".
" Dans les élevages, les œufs à couver sont ramassés plusieurs fois par jour et le protocole sanitaire impose leur désinfection journalière dans leur salle de stockage. Ils sont à nouveau désinfectés à l’arrivée au couvoir, qui pratique également la décontamination régulière et contrôlée des salles, des machines (incubateurs, éclosoirs) et du matériel (caisses, chariots, camions…) ".