Aller au contenu principal

L’accord entre l’UE et le Mercosur s’enraye

© DR

Le 18 septembre, un vote du Parlement autrichien a imposé à son gouvernement de rejeter le traité avec le Mercosur qu’avaient signé les négociateurs européens fin juin. L’Autriche rejoint ainsi le camp des États membres qui ont marqué leur désapprobation (Irlande, Luxembourg, France), tandis que l’Allemagne et l’Espagne y sont favorables. À ce stade, l’accord a du plomb dans l’aile, sachant qu’il devra être validé par chaque État membre et par le Parlement européen. La position de la France résulte pour le moment d’une déclaration du président Macron le 26 août à la télévision française, après la réunion du G7 et en plein incendie de l’Amazonie. Deux mois avant, le président y était favorable, « en l’état » disait-il. Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne signerait pas, faute de garanties suffisantes apportées par le Brésil sur ses engagements en faveur du climat et de la protection de l’Amazonie.

Accord commercial contre accord climatique

À moins que ce revirement ne vise à pousser le Brésil à faire vraiment des concessions en faveur du climat et de la biodiversité en échange de la poursuite de son commerce international. En l’état actuel, l’accord n’est pas jugé acceptable, mais la porte de nouvelles négociations n’est pas définitivement fermée. C’est ce qu’ont déclaré les représentants des organisations et coopératives agricoles (Copa-Cogeca) de l’UE le 12 septembre. Ils veulent trouver un nouveau terrain d’entente pour protéger le secteur agricole. Et c’est Phil Hogan, le commissaire à l’Agriculture de l’ancienne Commission qui sera à la manœuvre en tant que nouveau commissaire au commerce. Quant aux industriels avicoles, notamment LDC qui planifie un nouvel abattoir, ils aimeraient plus de clarté pour faire leurs choix stratégiques.

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">Accessible par un unique chemin, l’entrée du site d’élevage de Nicolas Verdier est délimitée par une clôture grillagée avec un portail électrique et un grand sas ...</em>
Une biosécurité renforcée pour un site de deux poulaillers de chair neufs

Nicolas Verdier s'est installé à Mansigné dans la Sarthe avec un site de deux poulaillers neufs de 1 800 m2 équipé d'un…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

<em class="placeholder">Nicolas Verdier lors de la porte ouverte : « Mon site de deux bâtiments de 1 800 m2 répond à mes attentes en termes de revenu et de temps de travail.»</em>
« Je vis bien avec mon site de volailles de chair neuf de 3 600 m2 »

Nicolas Verdier s’est installé seul avec deux poulaillers de chair neufs. Grâce à des performances technico-économiques…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)