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Grippe aviaire : L’UGPVB réclame des indemnisations équitables en œuf

  Selon l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), le dispositif des indemnisations des impacts de la grippe aviaire tape à côté de la plaque pour les producteurs d’œufs.

Les nouvelles installations en volière ne sont pas plus simples à nettoyer et décontaminer que les cages d'autrefois
© P. Le Douarin

Ce mercredi 27 avril, un communiqué de l’UGPVB confirme pour la production d’œufs ce que les éleveurs de Galliformes savent déjà. Le dispositif mis en place pour indemniser les pertes économiques provoquées par des foyers de H5N1 n’est plus du tout adapté à la situation des éleveurs.

Deux faits sont notamment mis en avant.

Premier exemple, Les surcoûts des nettoyages poussés ne sont pas pris en charge par l’Etat, qui considère que cette première phase dite ND1 (nettoyage-désinfection première) est une pratique usuelle réalisée après chaque lot.

La réalité montre que les techniques de nettoyage sont beaucoup plus couteuses après un foyer. Alors que d’ordinaire, tous les élevages sains ne sont pas systématiquement lavés (dépoussiérage et nettoyage à sec), là il faut tout laver. Ce qui prend énormément de temps avec du matériel tel que des cages ou des volières. Des entreprises spécialisées, munies de matériel et de personnel, sont nécessaires.

L’UGPVB chiffre le surcoût moyen d(‘indemnisation supplémentaire du ND1 à 0,2 € par place de poulette et à 0,5 € par place de poule.

Deuxième exemple, l’indemnisation des pertes de marges brutes liées au blocage de la zone réglementée est passée de 100 % à 50 % à partir du 16 septembre 2022. L’UGPVB demande « pourquoi un tel écart entre des éleveurs victimes des mêmes pertes à deux périodes différentes ? C’est incompréhensible. »

 

Pas de foyers depuis début mars

 

En Pays de la Loire et en Bretagne, les élevages de poulettes et pondeuses ont été touchées après le 15 septembre. Avec une ferme de ponte en Deux Sèvres (environ 200 000 poules euthanasiées), une quinzaine de sites de ponte en Bretagne (environ un million de poules) et quatre élevages de poulettes (plus de 200 000 individus).

En Bretagne, le dernier foyer a été déclaré le 2 mars à Saint Connan (160 000 poules pondeuses),  ce qui aurait permis une levée de zone théorique à partir du 3 avril. Aa 26 avril, il reste encore un périmètre assez large de territoires sous surveillance réglementée (voir carte ci-dessous).

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