Des capteurs de CO2 fiables et bien placés dans les poulaillers
Une partie de l’étude GestCO2 a porté sur les capteurs de CO2 pour préciser lesquels utiliser et où les placer (1). Deux types sont disponibles : les modèles autonomes et plus réactifs employés pour des mesures ponctuelles et ceux raccordables à un boîtier. Les partenaires de GestCO2 ont retenu ceux ayant une plage de variation de 0 à 10 000 ppm avec une précision de +/- 100 ppm. La technologie infrarouge non dispersive est jugée la plus pertinente. Pour les raccordables, le choix du matériel incombe au fournisseur du boîtier.
Lors des essais, les sondes de CO2 ont dérivé, comme celles de température et d’hygrométrie. La maintenance et un étalonnage régulier sont donc indispensables si l’on veut maîtriser finement la ventilation. Dans cette optique, l’Inra a aussi mis au point une méthode de validation en continu des mesures de CO2. Elle s’appuie sur les données réelles d’élevage (consommations d’eau, d’aliment, de gaz, poids vif…) enregistrées par les boîtiers.
Quant à l’emplacement, il est difficile d’avoir une sonde au niveau de la tête des poulets… L’Itavi conseille 80 cm de hauteur (plus ou moins 20 cm) au milieu du bâtiment pour éviter l’influence des chutes d’air extérieur.
(1) Plusieurs fiches de synthèse sont téléchargeables sur le site de l’Itavi.