Agriculture urbaine
Une certaine résilience face la crise du Covid-19
L’Association française de l’agriculture urbaine professionnelle (Afaup) a lancé une enquête en ligne auprès de ses 80 adhérents pendant le confinement (lors de la deuxième quinzaine d’avril). Sur les 32 répondants, 13 ont enregistré des pertes entre 10 000 € et 30 000 €. Cinq entreprises évaluent leurs pertes à plus de 30 000 €.
L’Afaup note que les structures déjà bien implantées qui commercialisent leurs récoltes – ainsi que quelques bureaux d’études qui poursuivent leurs activités en télétravail – se sont bien sorties de cette période. En revanche, les entreprises axées sur l’animation d’ateliers ou d’événements ont été les plus impactées. Les personnes en installation ont été peu touchées.
Pendant le confinement, les entreprises d’agriculture urbaine ont mis en place de nouveaux circuits de distribution, pour renforcer leur chiffre d’affaires. Les épiceries (souvent solidaires) ont été le premier débouché, certaines cherchant de nouveaux fournisseurs en légumes pour faire face à la demande. La vente en ligne et les paniers à venir chercher sur place ont aussi participé au maintien de l’activité.