Une bonne ventilation été comme hiver
Avec le réchauffement climatique, les besoins en termes de ventilation deviennent de plus en plus antagonistes selon les saisons. Pourtant, une bonne ventilation des bâtiments est essentielle pour la santé des animaux, des travailleurs et la pérennité des installations.
Avec le réchauffement climatique, les besoins en termes de ventilation deviennent de plus en plus antagonistes selon les saisons. Pourtant, une bonne ventilation des bâtiments est essentielle pour la santé des animaux, des travailleurs et la pérennité des installations.
La construction d’un bâtiment est un investissement conséquent qui conditionne généralement le travail d’une génération d’éleveur. Le bâtiment d’élevage détermine en partie les performances zootechniques des animaux et donc, à plus large échelle, les résultats économiques de l’exploitation.
La ventilation tient une place centrale dans les chèvreries. Elle protège les animaux du froid l’hiver, de la chaleur l’été et assure le renouvellement de l’air vicié pour proposer une atmosphère agréable tant pour les chèvres que pour le confort de travail de l’éleveur. De nouveaux enjeux émergent. Les bâtiments sont de plus en plus utilisés l’été, par manque de fourrage ou suite à des augmentations de taille des troupeaux non corrélées avec des agrandissements du parcellaire. Si auparavant c’était l’hiver qui était le plus craint, l’été et ses fortes chaleurs sont maintenant une préoccupation des éleveurs. Le défi est de présenter des bâtiments capables de répondre aux contraintes antagonistes des périodes estivales et hivernales. Fournir de l’air sans courant d’air en hiver, et de la fraîcheur en été, tout en gérant les grandes amplitudes thermiques des saisons intermédiaires. L’augmentation des cheptels induit également une augmentation de la taille des bâtiments construits, ce qui pose un défi pour la ventilation naturelle.
De l’air sans courant d’air et de la fraîcheur en été
La plupart des bâtiments d’élevage de ruminants sont presque exclusivement ventilés de façon naturelle, c’est-à-dire sans avoir recours à de l’énergie pour renouveler l’air. L’efficacité de cette ventilation naturelle (et gratuite) repose très largement sur l’orientation raisonnée du bâtiment, de façon à pouvoir bénéficier des effets des vents et du soleil. La présence d’ouvertures dans les parois latérales est primordiale pour permettre à l’air d’entrer dans le bâtiment et d’en sortir, assurant ainsi un renouvellement indispensable d’air ainsi que l’évacuation des gaz produits. De plus en plus, la ventilation dynamique ou naturelle se pilote à l’aide de régulateur qui surveille les paramètres de qualité de l’air. Dans tous les cas, un diagnostic de la ventilation permet d’y voir plus clair. Été comme hiver !