Alimentation animale
Un mode d’emploi sur l’usage des produits à base de plantes en nutrition animale
L’Afca-Cial propose son guide de bonnes pratiques, accessible gratuitement en ligne, pour aider ses adhérents et, plus largement, tous les acteurs concernés par les produits à base de plantes en nutrition animale.
L’Afca-Cial propose son guide de bonnes pratiques, accessible gratuitement en ligne, pour aider ses adhérents et, plus largement, tous les acteurs concernés par les produits à base de plantes en nutrition animale.
Le guide de bonnes pratiques pour l’utilisation des plantes et produits à base de plantes en alimentation animale, mis en ligne gratuitement fin 2020 par l’Afca-Cial, vise à fournir un cadre aux metteurs en marché comme aux utilisateurs. Dans un contexte réglementaire complexe et souvent imprécis, de nombreux produits à base de plantes risquent en effet de ne pas pouvoir être utilisés en nutrition animale même s’ils ont prouvé leur efficacité. Ses 74 pages sont issues de deux années de travail de 22 professionnels organisés en groupes de travail. En décrivant les principaux procédés et les produits qui en résultent, mais aussi tout le vocabulaire associé, il rassemble des connaissances techniques sur les produits et leur obtention. Il aide également à la classification réglementaire des produits dont le statut est incertain car celui-ci détermine les usages et l’étiquetage par exemple : matières premières ou additifs.
Sachant qu’il existe huit autorisations de mise en marché (AMM) pour des médicaments vétérinaires, les produits à visée thérapeutique ne sont pas concernés car ils sont dotés d’un statut réglementaire très spécifiques.
Déterminer le statut réglementaire d’un produit
Mais pour les autres, les procédés mis en œuvre, les types d’apports nutritionnels, les usages et la présentation du produit construisent ensemble un faisceau d’arguments pour déterminer le statut. Le guide propose également une liste de plantes dont l’usage est restreint en alimentation animale. La réglementation ne définit en effet pas de plantes interdites, à l’exclusion des impuretés botaniques nuisibles en tant que substances indésirables (datura, ambroisie, crotalaire par exemple).
Proposer un outil d’aide à la décision
L’Afca-Cial a donc pris position en se basant sur des réglementations issues de la nutrition humaine (plantes toxiques, plantes médicinales). Le syndicat a considéré que les plantes libérées du monopole du pharmacien et celles qui sont utilisées dans des compléments alimentaires destinés aux Hommes sont utilisables en nutrition animale. « L’ouvrage n’a pas vocation à se substituer à la responsabilité des opérateurs, mais à les aider dans une utilisation raisonnable de ces produits en leur proposant un outil d’aide à la décision » prévient toutefois Géraldine Chanu, directrice de l’Afca-Cial.