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Le graphique
Toujours plus de venaison dans les campagnes

 © J.C. Gutner
© J.C. Gutner

La progression du tableau de chasse pour les trois principales espèces de grand gibier, au cours de ces 25 dernières années, est tout bonnement impressionnante. Si on s’en tient aux statistiques rapportées par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, pour les seuls cerfs, chevreuils et sangliers — donc sans inclure les daims, mouflons et chamois dont les effectifs sont nettement moindres — les chiffres ont doublé, voire triplé selon les espèces. Cette évolution est malgré tout analysée comme très insuffisante par bien des agriculteurs régulièrement confrontés aux nuisances de ces espèces et plus particulièrement des sangliers.

 

 

À partir de ces chiffres, il est ensuite possible de réaliser une rapide estimation de la progression des disponibilités en venaison. Un calcul forcément approximatif dans la mesure où le poids des animaux abattus n’est pas renseigné. Si on retient un poids de carcasse moyen de 10 kilos pour un chevreuil, 50 kg pour les cerfs/biches/faons et 25 kg pour les sangliers, la quantité de venaison est passée de 9 685 tonnes équivalent carcasse pour la campagne 1994-1995 à 27 814 tec pour la campagne 2018-2019, soit tout de même l’équivalent de 70 000 vaches allaitantes de 400 KgC.

Ces tonnages représentent-ils une réelle concurrence pour les autres produits carnés ? Si l’impact est probablement modeste dans bien des zones urbaines, c’est certainement assez différent dans de nombreuses zones rurales où il y a souvent abondance de venaison dans les congélateurs !

Lire aussi : [Confinement] Les chasseurs demandent l’autorisation de chasser le grand gibier pour « mission de service public »

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