Service de remplacement : « J’ai pu profiter des premiers moments avec mon bébé »
Jean-Baptiste Prévost, agriculteur dans la Marne, a fait appel au service de remplacement dans le cadre de son congé paternité. Les travaux des champs ont donc pu se poursuivre pendant qu’il pouponnait.
Jean-Baptiste Prévost, agriculteur dans la Marne, a fait appel au service de remplacement dans le cadre de son congé paternité. Les travaux des champs ont donc pu se poursuivre pendant qu’il pouponnait.
« J’ai eu recours au service de remplacement pour la naissance de mon troisième enfant, en mars dernier. Je ne l’avais pas fait pour les deux aînés car la durée du congé paternité était encore de 11 jours. Or, là avec 25 jours ça vaut le coup de mettre en route un salarié. Et à raison de sept heures de travail par jour, la totalité du remplacement est financée par la MSA. Aussi, l’avantage est de pouvoir accueillir l’agent par période de cinq jours consécutifs pendant six mois. L’intérêt est vraiment de pouvoir souffler un peu et de profiter plus sereinement des premiers moments avec son bébé, d’être présent pour mieux le connaître.
Même si j’avais déjà utilisé le service de remplacement par le passé, notamment en lien avec mon mandat de président des Jeunes agriculteurs de la Marne, j’hésitais cette fois-ci car je n’avais pas de salarié à proposer au service de remplacement. Ce n’est pas évident de confier les clés de la ferme à quelqu’un qu’on ne connaît pas. Le service m’a proposé d’accueillir l’un de ses salariés permanents. Pour préparer son arrivée, il est nécessaire d’anticiper. Pour les démarches administratives, il est impératif de prévoir la déclaration auprès des services compétents au moins un mois avant la date présumée d’accouchement.
La première semaine de présence a obligatoirement lieu au moment de la naissance. J’avais donc prévu certaines missions selon les besoins du calendrier cultural, comme les semis de betteraves. Nous avions fait au préalable le tour de l’exploitation. »