Aller au contenu principal

Service de remplacement : « J’ai pu profiter des premiers moments avec mon bébé »

Jean-Baptiste Prévost, agriculteur dans la Marne, a fait appel au service de remplacement dans le cadre de son congé paternité. Les travaux des champs ont donc pu se poursuivre pendant qu’il pouponnait.

Jean-Baptiste Prévost, agriculteur dans la Marne, a eu recours au service de remplacement dans le cadre du congé paternité pour la naissance de son troisième enfant.
Jean-Baptiste Prévost, agriculteur dans la Marne, a eu recours au service de remplacement dans le cadre du congé paternité pour la naissance de son troisième enfant.
© J-B. Prévost

« J’ai eu recours au service de remplacement pour la naissance de mon troisième enfant, en mars dernier. Je ne l’avais pas fait pour les deux aînés car la durée du congé paternité était encore de 11 jours. Or, là avec 25 jours ça vaut le coup de mettre en route un salarié. Et à raison de sept heures de travail par jour, la totalité du remplacement est financée par la MSA. Aussi, l’avantage est de pouvoir accueillir l’agent par période de cinq jours consécutifs pendant six mois. L’intérêt est vraiment de pouvoir souffler un peu et de profiter plus sereinement des premiers moments avec son bébé, d’être présent pour mieux le connaître.

Même si j’avais déjà utilisé le service de remplacement par le passé, notamment en lien avec mon mandat de président des Jeunes agriculteurs de la Marne, j’hésitais cette fois-ci car je n’avais pas de salarié à proposer au service de remplacement. Ce n’est pas évident de confier les clés de la ferme à quelqu’un qu’on ne connaît pas. Le service m’a proposé d’accueillir l’un de ses salariés permanents. Pour préparer son arrivée, il est nécessaire d’anticiper. Pour les démarches administratives, il est impératif de prévoir la déclaration auprès des services compétents au moins un mois avant la date présumée d’accouchement.

La première semaine de présence a obligatoirement lieu au moment de la naissance. J’avais donc prévu certaines missions selon les besoins du calendrier cultural, comme les semis de betteraves. Nous avions fait au préalable le tour de l’exploitation. »

Jean-Baptiste Prévost, 39 ans, agriculteur à Nuisement-sur-Coole dans la Marne et père de trois enfants (deux fils de 6 et 4 ans et une fille de 4 mois), 280 ha (blé, orge d’hiver, betterave, luzerne, tournesol, colza, maraîchage).

Les plus lus

Les couverts végétaux sont concernés à différents niveaux par la nouvelle PAC.
PAC 2024 et couverts végétaux : les règles à respecter pour être dans les clous de la conditionnalité des aides

Depuis les mesures de simplification de la PAC adoptées au printemps 2024, les couverts végétaux restent concernés par deux…

Moissonneuse batteuse dans une parcelle de blé.
Moisson 2024 : versements accélérés de l'assurance récolte et des aides Pac

Pour soulager au plus vite les trésoreries des céréaliers, le Gouvernement avance de près de six mois le versement des…

Moissonneuse batteuse dans un champ de blé tendre en Charente en juillet 2024
Moisson 2024 : les pistes pour faire face aux besoins de trésorerie

La moisson 2024 risque de fragiliser bon nombre d’exploitations de grandes cultures. Comment faire face aux besoins de…

Le blocage de l'assimilation du phosphore par les cultures (céréales ici) peut être dû au fort taux de calcaire dans un sol.
Phosphore : quelle efficacité pour les engrais censés le rendre plus assimilable ?

Des sociétés proposent des fertilisants à base de phosphore « biodisponible », devant améliorer la nutrition des…

Parcelle de colza mi-octobre, stade 4 feuilles, dans l'Eure
Fertilisation azotée du colza : dans quel cas peut-on apporter 30 unités d’azote minéral en végétation à l’automne ?

Le 7e programme national d’actions nitrates donne la possibilité d’apporter de l’azote minéral sur colza entre…

Sur blé, la carence en phosphore se traduit par une forte réduction de croissance et de tallage des plants ainsi que par un jaunissement des feuilles âgées.
Phosphore  : soigner les apports aux jeunes plantes en colza et céréales

Le colza est une culture exigeante en phosphore, les céréales un peu moins. Mais dans les sols qui manquent de cet élément, il…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures