Résultat 2021-2022 : LDC dépasse les 5 milliards de chiffre d’affaires
Le leader national de la volaille sort renforcé d’un exercice 2021-2022 de sortie de covid qui l’aidera à affronter une année 2022-2023 marquée par la grippe aviaire.
Le leader national de la volaille sort renforcé d’un exercice 2021-2022 de sortie de covid qui l’aidera à affronter une année 2022-2023 marquée par la grippe aviaire.
Le groupe volailler aux trois pôles (Volaille France, Volaille International, Traiteur) a passé le seuil symbolique des 5 milliards sur l’exercice 2021-2022 (mars à février), a-t-il annoncé le 7 avril. En hausse de 14,5% en valeur et de 7,3 % en volume.
Pour la volaille française, l’activité s’établit à 3,4 milliards d’€ hors amont (négoce de matières premières, œuf…) en hausse de 13,4% en valeur et de 7,3% en volume. Sans la société Ronsard intégrée depuis mai 2021, la progression serait de 10,3% et 3,5% respectivement.
Outre Ronsard, ces bonnes performances sont expliquées par la reprise de la restauration hors domicile et de l’export, ainsi que par les revalorisations tarifaires.
Quant au pôle Volaille international, il performe bien (571 M€ à +28% ; +6,3% en volume), grâce aux acquisitions (Marnevall en Hongrie, usine d’aliment en Pologne, opérateur Capestone au Royaume Uni), à l’amélioration du marché européen des palmipèdes et enfin aux revalorisations tarifaires.
Les résultats détaillés seront annoncés le 24 mai prochain, mais LDC annonce d’ores et déjà dépasser l’objectif des 200 millions d’euros de résultat opérationnel courant.
Sur le court terme, LDC anticipe une baisse importante de ses volumes disponibles en volailles sur la période mars- aout en lien direct avec l’épizootie de grippe aviaire en région Pays de la Loire.
Il table sur un recul de 20% alors que le marché national devrait chuter de 30%. Ce moindre recul s’explique par un ancrage plus marqué que ses concurrents dans des régions pour l’instant peu ou pas touchées (Bretagne, Sarthe, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne, Hauts de France, Normandie).
Malgré les quelque 12 % de hausses tarifaires obtenues sur l'exercice passé pour absorber celles des intrants (côut du vif, emballages...), LDC a prévenu ses clients que 20 % supplémentaires seront nécessaires avant l'été. En "off", un proche du groupe parlait plutôt de 23-24 %.