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Réduction des antibiotiques : l’élevage fait mieux que la médecine

Depuis dix ans, le secteur de l’élevage a divisé par trois l’exposition des animaux aux antibiotiques.

Évolution comparée des indices d’exposition en médecine vétérinaire et médecine de ville (hors hôpitaux)Les indices d’exposition comparés mesurent les durées d’exposition aux antibiotiques de la biomasse animale et celle des humains en médecine de ville (hôpitaux exclus). © LegiVeille/Auzalide ...
Évolution comparée des indices d’exposition en médecine vétérinaire et médecine de ville (hors hôpitaux)
© LegiVeille/Auzalide d’après des données des agences du médicament vétérinaire (Anses-ANMV) ou à usage humain (ANSM).

Entre 2010 et 2019, aucune réduction significative de l’exposition aux antibiotiques n’a été observée chez l’homme, selon LegiVeille/Auzalide, alors que dans le même temps elle a été divisée par trois chez les animaux. Si aucune réduction significative n’a été observée chez l’homme sur cette décennie, Eric Vandaele estime que c'est peut être parce qu'il "apparaît difficile de reporter le traitement antibiotique curatif d’un patient humain. Alors que, pour les traitements collectifs des animaux, par voie orale surtout, une tolérance plus grande sur la mortalité ou la morbidité peut être discutée et, in fine, acceptée au nom de la balance bénéfices/risques."

Les indices d’exposition qui sont comparés mesurent les évolutions des durées d’exposition aux antibiotiques de la biomasse animale en médecine vétérinaire et des humains en médecine de ville (hôpitaux exclus), par rapport à leur situation respective de 2010. La DDJ indique le nombre de jours de traitement à la posologie de référence en santé humaine, tandis qu'en santé animale on évalue le poids vif traité en calculant l'ADDkg égal à la quantité de principe actif vendue e tdivisée par la dose journalière indiquée par l'autorisation de mise en marché (AMM).

 

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