Pyrale du maïs : « L’épandage par drone est efficace et nous fait gagner du temps »
Grâce au recours au drone, Frédéric Marchesin, agriculteur à Puch-d’Agenais (Lot-et-Garonne), a développé l’épandage de trichogrammes sur son exploitation. La meilleure protection qui en découle génère un gain de 10 quintaux à l’hectare.
Grâce au recours au drone, Frédéric Marchesin, agriculteur à Puch-d’Agenais (Lot-et-Garonne), a développé l’épandage de trichogrammes sur son exploitation. La meilleure protection qui en découle génère un gain de 10 quintaux à l’hectare.
« Dans notre secteur, il y a beaucoup de maïs et le climat est chaud et humide. Il y a régulièrement deux générations de pyrale. Nous luttons contre la première avec le produit Coragen en limite de passage tracteur. Pour la seconde, nous faisons appel à Ovalie Innovation pour l’épandage de trichogrammes par drone. Avant, nous ne luttions contre la deuxième génération que sur les maïs waxy, avec un traitement par hélicoptère ou enjambeur. Depuis cinq ans, nous utilisons l’épandage par drone sur la moitié de la surface.
Nous indiquons les parcelles à traiter à Vivadour, qui transmet leurs coordonnées GPS à Ovalie Innovation. Il faut le prévoir deux mois à l’avance, car la coopérative doit commander les trichogrammes et le pilote doit organiser ses tournées. Celui-ci nous envoie un SMS la veille, au début, et à la fin du vol. Le coût total de la prestation est d’environ 50 euros par hectare.
La technique fonctionne très bien, même en cas de vent ou d’hygrométrie élevée. Nous n’avons pas de problème de pyrale, cela nous fait gagner 10 q/ha et réduit les populations pour l’année suivante. Et nous n’avons pas à nous en occuper, ce qui est important car l’été, nous avons à gérer les irrigations, les productions de légumes… Cela permet aussi de réduire les IFT, un point intéressant car l’exploitation est certifiée HVE. »