Aller au contenu principal

Plan d'éradication de la BVD: l'appellation non IPI bientôt obligatoire pour les mouvements d'animaux

Dans le cadre du plan d'éradication de la BVD, la sortie d'un arrêté concernant les mouvements d'animaux est attendue pour la fin de l'année. Voici en sept points, ce que prévoit la réglementation.

Pour la grande majorité des cheptels sains, le statut non IPI de l’ensemble des animaux permettra la libre circulation.
© A. Conté

Le contrôle des mouvements d’animaux, qui va être formalisé dans un nouvel arrêté, imposera de ne mettre sur le marché ou ne laisser participer à des rassemblements (concours…) que des animaux bénéficiant d’une appellation « BVD : bovin non IPI ».

1- Cheptels infectés

Aucun animal ne pourra sortir (hormis pour l’abattoir) pendant le délai d’assainissement, le temps de vérifier s’il n’y a pas d’autres IPI. Pendant un mois supplémentaire, les animaux pourront sortir moyennant un dépistage virologique dans les quinze jours précédant la sortie. Ceci pour prévenir les contaminations par des animaux virémiques transitoires. Ensuite, la circulation redeviendra libre pour tous les animaux non IPI. Ces mesures s’appliqueront pour les mâles et les femelles non gestantes.

2 - Femelles gestantes

Dans les élevages infectés, elles sont à risque car, si elles sont contaminées entre un et quatre mois de gestation, elles peuvent faire naître un veau IPI. Elles ne pourront pas sortir de l’exploitation tant qu’elles n’ont pas vêlé et que leur veau n’aura pas été dépisté. Des dérogations seront possibles si l’élevage est capable de mettre en place une quarantaine stricte de l’animal suivie d’un dépistage.

3-Troupeaux suspects

Ces élevages, soit parce qu’ils ont introduit un animal viropositif soit parce qu’ils sont dans le proche voisinage ou en lien avec un cheptel infecté, ne pourront faire sortir que des animaux bénéficiant d’une appellation non IPI.

 4-Cheptels non conformes

Les animaux des éleveurs qui refuseraient d’appliquer les mesures ne pourront aller qu’à l’abattoir avec un laissez-passer sanitaire.

5-Cheptel en situation favorable

Pour la grande majorité des cheptels sains, le statut non IPI de l’ensemble des animaux permettra la libre circulation.

6- Report possible de deux ans

Cette obligation de statut non IPI avant sortie pourra être reportée de deux ans, après parution de l’arrêté, dans les régions qui en décideront. Mais, un an au plus tard après sa parution, pour entrer dans un cheptel en carte verte, tout animal devra avoir l’appellation non IPI ou faire l’objet d’un dépistage virologique et, l’année suivante, cette appellation non IPI devra être connue avant sa sortie.

7-Statut non IPI

Pour les cheptels en dépistage virologique à la naissance, l’obtention du statut non IPI est liée à l’absence de veau viropositif. Pour les troupeaux laitiers en surveillance sérologique, la recherche des anticorps dans le lait de tank permet d’attribuer ce statut. GDS Bretagne a ainsi montré qu’avec quatre analyses par an, le statut non IPI des veaux à la naissance pouvait être garanti au cours des trois mois suivant le dernier résultat favorable.

 

Lire aussi : L'éradication de la BVD est en marche dans les élevages bovins

Les plus lus

<em class="placeholder">Jerzy Wawrzynczak, éleveur laitier polonais</em>
Éleveur laitier en Pologne : « Je vends mon lait 480 euros les 1 000 litres »

En Pologne, l’élevage laitier de Jerzy Wawrzynczak ressemble beaucoup à un système français. Il partage les mêmes…

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier, éleveurs laitiers.</em>
Revenu : « Notre système laitier économe est loin d’être ringard »

Le Gaec de la Planture, en Meurthe-et-Moselle, limite la productivité de ses vaches à 6 200 l de lait avec un…

<em class="placeholder">Céline et Julien Foureau, éleveurs dans la Sarthe</em>
« Faire vêler nos génisses laitières à 25 mois avec du pâturage est rentable »

Le Gaec du Petit Moulin, dans la Sarthe, allie vêlage précoce et pâturage des génisses. Un objectif atteint notamment grâce au…

<em class="placeholder">Robin Marie, éleveur de vaches laitières dans la Manche</em>
Revenu : « Nous consolidons la ferme avec plus de lait par vache, par travailleur et par hectare dans la Manche »

Le Gaec 2 l’oiselière, dans la Manche, est passé depuis la fin des quotas de 800 000 litres à 2,7 millions de litres…

<em class="placeholder">corvidés dans un champ </em>
Corvidés : les solutions cette année pour protéger vos semis de maïs

Les corvidés trouvent dans les parcelles fraîchement semées en maïs de quoi contenter leur appétit. Entre pratiques…

<em class="placeholder">Agro-tourisme avec visite d&#039;une ferme pédagogique en lait avec un groupe scolaire.</em>
Diversification : « En plus du lait, nous tirons un revenu de 15 000 euros par an avec notre ferme pédagogique dans le Morbihan »

Dans le Morbihan, Tiphaine Chatal et son conjoint Mathieu ont créé, il y a cinq ans, une ferme pédagogique qui assure un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière