Lancé en 2018 par Romain Redais, Philippe Girard et Camille May, Le Champignon urbain a pour objet la culture de champignons en ville. La start-up, installée sur l’ancien Min de Nantes, va mettre en production cette année un 2e site… une ancienne chapelle mise à disposition par la ville de Nantes. « Notre objectif est de produire au plus près des consommateurs, pour vendre en circuit court et éventuellement faire de la livraison décarbonée à vélo », explique Romain Redais, associé gérant.
En 2019, les associés ont produit 4,6 t de pleurotes huîtres et shiitakés, désormais certifiés bio et vendus par des Amap, épiceries bio, restaurants, marchés, réseaux (Vite Mon Marché…) et sur le site de la champignonnière. L’objectif, en 2020, est de commercialiser 7 t de champignons. La philosophie étant d’avoir une production locale et durable, les champignons sont cultivés sans production de froid. La température pouvant monter à 30 °C en été, le Gaec souhaiterait donc cultiver aussi du pleurote tropical, plus adapté à ces températures. Un autre objectif est de fabriquer le substrat de culture à partir de drèches de brasserie et de marc de café.