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L’interprofession caprine et ovine corse veut augmenter la production

La production laitière caprine et ovine corse doit augmenter pour répondre à la demande croissante. Pour cela, l’interprofession mise sur la modernisation des élevages et l’amélioration des conditions de travail des éleveurs.

L’interprofession souhaite aussi voir les éleveurs parvenir à l’autonomie alimentaire, pour cela elle promeut les schémas collectifs pour le machinisme agricole.
L’interprofession souhaite aussi voir les éleveurs parvenir à l’autonomie alimentaire, pour cela elle promeut les schémas collectifs pour le machinisme agricole.
© DR

Lors de son arrivée à la présidence de l’interprofession laitière ovine et caprine corse (Ilocc) en 2021, Jean-Louis Paoli a affiché sa volonté d’améliorer la production des élevages de l’Ile de beauté. Ce fil rouge est toujours d’actualité un an après, avec une feuille de route en trois étapes. « Il est nécessaire en premier d’améliorer les élevages eux-mêmes, au niveau matériel, explique l’éleveur de brebis laitières. Il faut que les éleveurs puissent s’équiper en contention, en salle de traite. La modernisation des élevages est un levier majeur pour susciter des vocations et permettre des reprises ». Car le renouvellement est une problématique majeure, comme dans le reste de la France. En effet, la moyenne d’âge des producteurs corses de lait de chèvre et de brebis avoisine les 57 ans.

« De meilleures conditions de travail permettront également de mieux surveiller la qualité du lait et des fromages, tout en augmentant la production. Enfin, produire de manière linéaire est un enjeu primordial aujourd’hui », précise Jean-Louis Paoli.

Avoir des chiffres concrets pour se situer

Le deuxième axe de travail porte sur les troupeaux. « Nous devons pouvoir garantir la sécurité sanitaire de nos troupeaux, reprend le président de l’Ilocc. Il y a également un travail à réaliser sur la génétique. » Sur ce volet technique, l’interprofession note aussi un besoin en formation de la part des éleveurs, notamment autour du bien-être animal.

Le troisième axe de la feuille de route cible la gestion économique des exploitations. « Les chambres d’agriculture et les centres de gestion interviennent régulièrement à notre demande, souligne Jean-Louis Paoli. Il y a tout un travail pour définir la valeur d’une exploitation et donner des chiffres concrets à l’éleveur pour qu’il puisse se situer. »

L’interprofession souhaite aussi voir les éleveurs parvenir à l’autonomie alimentaire, pour cela elle promeut les schémas collectifs pour le machinisme agricole. « Nous voulons à tout prix éviter le surendettement aux éleveurs. Rien de mieux que de mutualiser les outils afin que chacun puisse produire son fourrage et son aliment », insiste le président.

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