Les céréales françaises sur le podium européen en 4 graphiques
Les céréales tricolores conservent une place dominante en Europe, malgré les fluctuations liées aux variations de production et à la conjoncture des marchés. Focus sur quatre domaines - parmi d'autres - où les céréales françaises sont championnes.
La France, premier producteur de céréales en Europe
L’Europe est le troisième producteur de céréales dans le monde, derrière la Chine et les États-Unis. Dans ce bloc européen, la France est en tête en termes de volumes de production. Malgré la forte baisse de la récolte en 2020, liée à une météo particulièrement défavorable, l’Hexagone garde sa première place. L’Espagne arrive en deuxième position grâce à une récolte inhabituellement élevée. L’Allemagne et la Roumanie perdent la place qu’elles avaient sur le podium en 2019, du fait de la mauvaise récolte dans ces pays l’an passé. La baisse de la récolte européenne est d'ailleurs l'un des éléments explicatifs de la forte hausse des prix constatés en céréales ces derniers mois.
Le blé français, figure de proue des exportations européennes
La France est le plus gros exportateur européen de blé vers pays tiers. En 2019-2020, les exportations françaises ont établi un record grâce à une excellente récolte : 7,3 millions de tonnes (Mt) vers l’UE et 13,6 Mt vers pays tiers, loin devant la Roumanie et l’Allemagne. La faible production de 2020 va faire chuter les ventes françaises (moins de 7,5 Mt attendus vers pays tiers et à peine 6 Mt sur l’UE). La France va toutefois rester la première nation exportatrice de blé en Europe.
l'Hexagone dans le trio de tête en orge, numéro un en brasserie
Grâce à sa production abondante de céréales et à son tissu industriel (avec des géants comme Roquette et Tereos), la France est le pays qui domine la production européenne d’amidon. L’amidon français est majoritairement produit à partir de blé tendre (2,6 Mt), mais est également obtenu à partir de maïs (2 Mt), de pommes de terre et de pois. La filière amidon utilise 7 % de la production française de blé tendre et 31 % de celle de maïs. Les trois quarts de l’amidon partent à l’export. L'amidonnerie française veut désormais capitaliser sur la demande croissante de protéines végétales.