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Les usages d’antibiotiques en volailles baissent à nouveau en 2019

L’exposition des volailles aux antibiotiques s’est réduite de 12,8 % en un an. En parallèle, l’antibiorésistance suit la même tendance à la baisse.

Alors que l’objectif de réduction de 25 % des usages d’antibiotiques du premier plan Ecoantibio 2012-2016 a été largement atteint, tout laisse penser que le second plan 2017-2021, visant notamment la poursuite des efforts, sera tout autant un succès. Le rapport annuel de l’Anses sur le suivi des ventes d’antibiotiques réalisé par l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) et publié le 18 novembre 2020 le montre clairement. Les volumes totaux d’antibiotiques se sont élevés à 422 tonnes en 2019, en baisse de 10,5 % par rapport à 2018 et de 53,3 % depuis l’année de référence de 2011.

Toutes espèces confondues, l’indicateur Alea, qui mesure le niveau d’exposition aux antibiotiques, a diminué de 10,9 % l’an dernier, en recul de 45,3 % depuis 2011. L’aléa a de nouveau baissé en volaille (-12,8 % depuis 2018), en porc (-16,4 %) et en bovins (-9,9 %) et il augmente légèrement pour d’autres espèces (arrivées à un plateau) : +1,5 % en lapin et +2,1 % en chien et chat. Entre 2011 et 2019, l’exposition des volailles a diminué de 60,5 %.

L’exposition aux molécules d’importance critique pour l’homme poursuit également sa décroissance, notamment celle aux fluoroquinolones qui a été réduite des deux tiers en volailles depuis 2013 (-1,7 % depuis 2018). L’objectif de réduction de 50 % en cinq ans de l’usage de colistine, décidé suite à la découverte de gènes de résistance transmissibles par plasmide, a déjà été atteint. Depuis l’année de référence 2014-2015, il a baissé de près de 58 % en volaille. Cette espèce représente la moitié du poids vif traité à la colistine, devant le porc (30 %) puis le bovin (16 %).

Des signaux positifs sur l’antibiorésistance

Le suivi de la résistance aux antibiotiques publié dans le dernier rapport Anses-Résapath montre la même tendance à la diminution sur toutes les espèces. Pour ce qui concerne la bactérie E. Coli qui représente la majeure partie des antibiogrammes en volailles (76 %), toutes pathologies confondues, le rapport indique une résistance aux céphalosporines C3G/G4C inférieure à 1 % chez les poule/poulet et dinde. Pour les fluoroquinolones, elle approche 3 % en dinde et moins de 5 % en poule/poulet (contre 12 à 14 % au pic de 2010). La résistance vis-à-vis de la colistine tend aussi à diminuer ainsi que pour les autres familles d’antibiotiques, en particulier pour la tétracycline.

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