Les coopératives investissent le e-commerce
Avec Aladin.farm, les coopératives agricoles sont passées à l’offensive sur le web. Vu comme un prolongement en ligne de l’activité traditionnelle, leur site s’adresse à 50 000 adhérents et aligne les atouts.
Avec Aladin.farm, les coopératives agricoles sont passées à l’offensive sur le web. Vu comme un prolongement en ligne de l’activité traditionnelle, leur site s’adresse à 50 000 adhérents et aligne les atouts.
Depuis décembre dernier, l’e-commerce agricole compte un nouveau venu : Aladin.farm. Créé par les coopératives agricoles de l’Union InVivo, ce site investit le secteur avec des objectifs ambitieux et pourrait rapidement s’arroger une belle place. L’Union InVivo représente plus de 50 % de parts du marché des appros. « Aladin.farm permet aux coopératives de rentrer dans l’ère du multicanal digital », présente Stéphane Marcel, directeur général d’Aladin.farm.
Une réponse alternative au commerce digital proposé aux agriculteurs
Porté par neuf coopératives — Agora, EMC2, Coopérative Dauphinoise, Maïsadour, Natup, Noriap, Ocealia, Uneal et Val de Gascogne — totalisant 50 000 agriculteurs, le site propose aujourd’hui 15 000 références de phytos et de semences. La gamme devrait s’élargir rapidement à « 100 % des besoins des agriculteurs » : intrants, mais aussi agroéquipements, pièces d’usure, services, informations spécialisées. « Aladin.farm est une réponse alternative, française, au commerce digital proposée aux agriculteurs », précise Stéphane Marcel, en alignant ses atouts, comme des plateformes logistiques performantes et des paiements sécurisés via le compte adhérents.
« C’est un vrai gain de temps, en particulier en réappro. »
Les utilisateurs semblent satisfaits. « Je peux commander à n’importe quelle heure de la journée et je suis livré dans les deux jours. C’est un site pratique, clair et facile d’accès avec des prix affichés nets », témoigne Laurent Campistron, agriculteur dans les Landes et adhérent à Maïsadour. « J’ai commencé par commander un insecticide et depuis j’ai fait trois commandes, appuie Henri Surreaux, agriculteur à Blanzay dans la Vienne et adhérent à Océalia. C’est un vrai gain de temps, en particulier en réappro. »
En parallèle, les techniciens suivent les commandes passées et en cours via un espace dédié. « L’agriculteur est plus autonome et nous pouvons nous consacrer à d’autres sujets », précise Jacky Artaud, conseiller d’exploitation chez Océalia. L’outil devient un service du quotidien.