Les commandes d’identifiants dessinent la France caprine
En 2019, plus de 20 000 exploitations, détenant 1,1 million de reproducteurs caprins, ont déclaré leurs animaux à la base de données nationale d’identification (BDNI) selon les infos compilées par Idele. Les petits détenteurs caprins, avec moins de 10 reproducteurs, représente 61 % des fermes pour seulement 4 % des animaux. Les petits détenteurs d’ovins ou caprins se retrouvent principalement dans l’Ouest de la France (Bretagne, Calvados, Mayenne…). Ces petits détenteurs déclarants sont proportionnellement moins présents en Haute-Corse, en Lozère ou dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l’inverse, seuls 9 % des exploitations ont plus de 200 caprins mais ils détiennent plus des deux tiers du cheptel national.
Allflex, Datamars et Reyflex
Pour identifier le cheptel, les éleveurs uniquement caprins ont commandé 376 000 repères conventionnels, 387 000 repères électroniques et 886 000 repères à durée de vie courte pour les chevreaux. À cela s’ajoute 1,3 million de repères dans les élevages détenant à la fois des ovins et des caprins. 1 310 élevages caprins utilisent des bagues au paturon électronique et les Deux-Sèvres représentent 30 % du marché.
L’an dernier, trois fabricants ont fourni 11,3 millions de repères aux départements pour les petits ruminants. Le marché reste dominé par Allflex-Chevillot (58 % du volume), malgré un recul de 7 % par rapport à l’année 2018 et 19 % par rapport à 2017. Datamars (29 % du volume) progresse de 7 % en 2019, notamment grâce à leurs marques auriculaires de format barrette (Fet tag et Tagfaster). Reyflex fournit 13 % des marques auriculaires et sa bague de paturon caprine représente 83 % des bagues vendues en France.