Pâturage
Vache laitière et paturages
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En France, 92 % des vaches laitières accèdent à des prairies, selon les chiffres Agreste de 2016. Mais sortir dans une prairie ne veut pas forcément dire pâturer, c’est-à-dire manger un minimum d’herbe. Ainsi, les vaches ayant une surface par vache à pâturer d’au moins 10 ares représentent 80 % des vaches laitières françaises. Les vaches pâturent d’autres fourrages que de l’herbe : du chou fourrager, du sorgho fourrager… par exemple.
L’intérêt du pâturage des vaches laitières, par rapport à une alimentation distribuée à l’auge en stabulation, est un plus en matière de bien-être animal, à condition que les conditions de sortie soient bonnes : chemins adaptés aux pattes des vaches, abreuvement suffisant, abris naturels. L’autre intérêt est économique : pas de récolte, conservation, distribution d’herbe, ni de gestion d’effluent quand les vaches pâturent, et l’éleveur fait une économie de concentré riche en protéine. L’herbe est un aliment équilibré pour la vache laitière : elle peut atteindre 100 % de la ration à certaines périodes de l’année.
La complémentation n’est vraiment nécessaire que quand les conditions climatiques sont moins favorables à la pousse de l’herbe, ou pour viser une production laitière par vache élevée. L’herbe peut être riche en azote soluble, et la complémentation de la ration pour vache laitière vise alors à amener plutôt des fibres et de l’énergie. L’herbe est riche en phosphore mais pauvre en certains oligo-éléments comme le magnésium ou le sélénium, qu’il faudra apporter.