Aller au contenu principal

Non OGM : Sunlait et Savencia trouvent un accord

Sunlait, l'association de dix OP qui représentent 2000 éleveurs livrant Savencia, et le groupe fromager Savencia, ont trouvé un accord en juin dernier pour développer des volumes de lait issus de vaches nourries sans OGM.

Logo nourri sans OGM
© DR

L'accord réside dans la construction d'une prime pour les éleveurs, variable en fonction du surcoût de l'achat d'aliment sans OGM. La démarche va tout d'abord être déployée dans l'Ouest de la France.

"La différence avec d'autres démarches existantes, c'est que la prime est composée d'une part fixe de 4 €/1000 l et d'une part  variable qui peut aller de 4 à 8 €/1000 l, en fonction de l'écart entre le cours du soja non OGM et celui du soja standard, qui est OGM", indique Marie-Laure Bechepois, de l'OP Perrault (Mayenne, Maine et Loire et Sarthe – 260 exploitations adhérentes). La prime est de 6 € pour un écart de 80 €/t, ce qui correspond à peu près à l'écart observé début juillet. "Nous avons défendu cette part variable car avec le développement des démarches en nourri sans OGM, les prix des aliments certifiés non OGM risquent d’augmenter." Pendant les six mois de conversion, une prime de 5 €/1000 l est versée.

Une prime qui pourra aller de 8 à 12 euros les mille litres

La démarche concerne pour l’heure l’OP Perrault, car l'usine de Château-Gontier en Mayenne fabrique des fromages qui partent vers l’Allemagne, où les clients demandent du non OGM. "Mais nous avons voulu un accord au niveau de Sunlait, pour le jour où d’autres OP de Sunlait se lanceront."

L’OP Perrault avait déjà présenté aux adhérents le cahier des charges non OGM. L’OP les a informé de l’accord trouvé sur la prime, et de l’ouverture des engagements. "L’heure est aux calculs et aux réflexions dans les exploitations, avant de signer des engagements", indique Marie-Laure Bechepois.

Une partie des adhérents de l’OP Cleps Ouest pourra également être concernée.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de…

Carte de la zone régulée FCO 3, en date du 6 novembre 2024.
FCO 3 : l'Isère, le Maine-et-Loire et le Puy-de-Dôme touchés à leur tour

A date de mercredi 6 novembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 7 311 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">Collecte de lait (à la ferme) </em>
Lactalis : le plan en trois étapes de réduction de la collecte

Lactalis a annoncé le 25 septembre engager une réduction de sa collecte de lait dans l’Hexagone : 450 millions…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière