Un nombre limité d’importateurs
Aux dires des importateurs, l’approvisionnement du territoire semble partagé entre un petit nombre d’opérateurs, sans trop grande concurrence. Toute la façade Atlantique jusqu’à la Normandie est essentiellement alimentée par Solteam, société créée en 2005, pour ravitailler les filières non-Ogm de cette zone. Elle importe environ 500.000 t par an via les ports de Montoir, La Pallice et Lorient. « Un tiers correspond à du soja standard pour pouvoir rester compétitif au niveau logistique », explique son président Laurent Houis. Il existe un peu de compétition en provenance de Bilbao, où Bunge possède une usine de trituration, mais « elle s’arrête à Bordeaux, au-délà le coût du transport terrestre ne permet plus d’être compétitif ». Qualimat Sud-Est fournit le gros quart sud-est jusqu’à Lyon, via le port de Sète, qui génère actuellement un flux d’environ 260.000 t/an. L’est et le nord de la France, où la demande est moindre, sont respectivement desservis par Rotterdam et Gand, puis via des ports fluviaux.