Un accord en demi teinte
« Si la conférence de Bali s’est conclue sur un succès, elle le doit au fait de l’étroitesse des sujets qu’il y avait à traiter. Le consensus ne s’est établi que sur un plus petit dénominateur commun », a déclaré Nicole Briq, ministre du Commerce extérieur dans Les Échos. Côté profesionnels, le secrétaire général du Copa-Cogeca a salué l’accord de Bali précisant que « les agriculteurs et leurs coopératives ont besoin de normes de commerce international équitables, transparentes et prévisibles. Il s’agit de la meilleure manière d’éviter d’éventuels différends commerciaux. » « Dans l’avenir, il faudra également affronter les conséquences accrues des différences réglementaires, en ce qui concerne le commerce agricole », a-t-il toutefois ajouté. Philippe Mangin a pour sa part déclaré lors d’un point presse, que le compromis permet de ne pas enterrer l’OMC. Mais il « montre que les accords multilatéraux ne sont plus envisageables », a-t-il estimé.