Aller au contenu principal

UE/Turquie
Timides progrès des négociations d’adhésion

La question des produits agricoles et agroalimentaires a été abordée lors d’un récent groupe de travail entre les experts européens et turcs

Malgré la suspension, en décembre dernier, de 8 des 35 chapitres de négociation, les discussions en vue d’une adhésion de la Turquie à l’Union européenne se poursuivent. Les Vingt-sept ont donné leur feu vert, à la fin du mois de mars, à l’ouverture du chapitre intitulé « politique industrielle et entreprise ». Après celui consacré à la science et à la recherche, c’est le second volet pour lequel des négociations officielles vont être entamées. Face au refus d’Ankara d’appliquer à Chypre le protocole d’union douanière signé en juillet 2005 avec l’UE, les Vingt-sept campent sur leur décision de ne relancer les pourparlers qu’une fois effective la reconnaissance de la partie grecque de l’île. De son côté, la Turquie refuse d’appliquer le protocole tant que l’UE ne lèvera pas l’isolement de la partie turque de l’île.

Contentieux agricoles

Les échanges n’en demeurent pas moins. Lors d’un récent groupe de travail, la question des produits agricoles et agroalimentaires a été abordée. Concernant l’accès au marché turc des boissons alcoolisées en provenance de la Communauté, la délégation européenne a dénoncé la complexité du système de licence mis en place par Ankara. Elle a aussi appelé la Turquie à mettre fin à une politique de taxation discriminatoire à l’égard de certains produits et à expliquer les raisons qui justifient un embargo sur les mélanges de boisson.

Le commerce de viande bovine est un autre sujet de discorde. Faisant valoir les risques d’ESB au sein de l’Union, Ankara maintient un embargo sur ces produits. L’argument de l’ESB n’est pas valable selon les Européens. Ceux-ci dénoncent une violation par la Turquie de l’accord bilatéral sur les produits agricoles et exigent la levée sans délai de cet embargo. Son maintien, ont-ils prévenu, pourrait hypothéquer gravement toute évolution des négociations. Au sujet de la mise en place d’une agence capable de gérer les fonds du développement rural ou sur les aspects liés à la sécurité des denrées alimentaires, les échanges entre les deux parties sont plus positifs. Mais cette fois, c’est Ankara qui accuse la Communauté d’instaurer de règles excessives, notamment un seuil maximal d’aflatoxines trop rigoureux.

Les plus lus

Christoph Büren, président du Groupe Vivescia (à gauche de la pancarte) et David Saelens, président du groupe  Noriap (à droite de la pancarte) ont signé au SIA 2025 un accord de partenariat portant sur la duplication du programme Transitions.
Salon de l'agriculture 2025 : Noriap rejoint le programme d’agriculture régénérative Transitions initié par Vivescia

Lors du Salon international de l’agriculture 2025, le groupe coopératif Vivescia et la coopérative Noriap, ont signé un accord…

De gauche à droite, Christophe Congues, président d’Euralis, et Philippe Saux, son directeur général.
Euralis enregistre un résultat net négatif sur la campagne 2023-2024

Face à une conjoncture difficile marquée par la contraction des marchés et la baisse des prix, notamment des céréales, le…

Evolution de l'état des sols en terme d'humidité
Tour de plaine des cultures d'hiver 2025 : faut-il craindre l’excès d’eau ?

Les récentes pluies en abondance inquiètent sur certains territoires alors que les travaux dans les champs doivent reprendre…

<em class="placeholder">granulé d&#039;engrais blancs</em>
Marché des engrais : la tension monte sur les prix

L’ascension du prix du gaz en janvier, à son plus haut niveau depuis deux ans, dope les cours des engrais, surtout ceux des…

Silos de stockage au milieu d'un champ.
« L’excès pluviométrique de cet hiver est source d’inquiétude », déclare Jean Simon d’Atlantique céréales

Jean Simon, directeur général d’Atlantique céréales, revient sur les conditions de semis et l’état des cultures en cette…

Yannick Carel (Arvalis), Patrick Jouannic (Soufflet Négoce), Charles Neron Bancel (Panzani), Clément Roux (Durum) et Nicolas Prevost (Emeric) lors de la table ronde marché du blé dur organisée par Arvalis lors de la journée blé dur du 6 février 2025
« Les prix du blé dur devraient rester stables jusqu’à la fin de la campagne », selon Patrick Jouannic de Soufflet by Invivo

Lors de la journée filière blé dur, organisée par Arvalis le 6 février dernier, une table ronde a rassemblé des acteurs du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne