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Brasserie
Taxe sur la bière : les brasseurs inquiets pour la "survie" des entreprises

"La bière ne peut pas boucher le trou de la sécu à elle toute seule", ont réagi lundi les brasseurs de bière après l'annonce du doublement de la taxe les concernant pour financer la sécurité sociale.
"On est complètement stupéfaits par l'ampleur des taxes, c'est un bouleversement", a déclaré Pascal Chèvremont, délégué général de l'Association des Brasseurs de bière, joint par l'AFP, précisant que cette taxe allait être "multipliée par 2,5", pour atteindre 2,75 euros par hectolitre et par degré d'alcool.
"Aujourd'hui on paie 330 millions d'euros et on passe à 810", a-t-il expliqué en estimant que cette hausse constituait une "menace" sur les entreprises du secteur.
"Si on répercute au consommateur, ça va se traduire par des hausses phénoménales, le pack de bière va passer de 10 euros à 12 euros ou 12,50 euros dans un contexte de crise".
Le secteur compte "450 entreprises, pour la plupart artisanales et de création récente: ça va les mettre en difficulté et c'est une menace pour (leur) survie", a insisté M. Chèvremont.
La dernière augmentation de la taxe sur les brasseurs, de 36%, remonte à 1997: "elle s'était traduite par une baisse des ventes de 7%", a-t-il assuré.  Or "le marché a baissé de 30% en 30 ans", selon lui.
La taxe est en outre calculée par degré d'alcool, a-t-il rappelé: donc pour une bière à 5 degrés, elle s'élèvera à 13,75 euros par hectolitre.
Par comparaison la taxe sur les vins est fixée à 3,40 euros par hectolitre, "sans tenir compte du degré d'alcool", a-t-il complété.
Le gouvernement estime que cette hausse sur la bière lui rapportera environ 500 millions d'euros pour financer la sécurité sociale dont le budget a été annoncé lundi.

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