Assemblée générale du Snia
Retrait des volumes d’aliments pour animaux en 2017
Malgré des fabrications en repli de 0,2 % en 2017, le secteur est de mieux en mieux reconnu comme apporteur de solutions dans les filières animales.
Malgré des fabrications en repli de 0,2 % en 2017, le secteur est de mieux en mieux reconnu comme apporteur de solutions dans les filières animales.

Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia) note une baisse de 0,2 % des tonnages d’aliments pour animaux en 2017 par rapport à 2016, à 20,485 Mt. Mais, selon François Cholat, réélu à la présidence du Snia lors de son assemblée générale ordinaire, le 17 mai, cette érosion ne traduit pas le dynamisme des entreprises. Les industriels sont plutôt satisfaits d’avoir été écoutés, comme le montre la présence de la nutrition animale dans les plans de filières, déposés à l’occasion des États généraux de l’alimentation. Et Nathalie Barbe, adjointe du service Développement des filières et de l’Emploi au ministère de l’Agriculture, de confirmer lors de l’assemblée générale publique, le 18 mai : « La nutrition animale est stratégique pour les productions végétales et pour les productions animales », citant pêle-mêle sa contribution à la filière bio, au sans antibiotique, à la santé et au bien-être animal, à la productivité laitière, à la valorisation des céréales et des coproduits…
Le syndicat réaffirme son engagement dans des actions collectives reconnues : Oqualim pour la qualité et la sécurité sanitaire, Duralim pour la durabilité du sourcing, dont le zéro déforestation réaffirmé en janvier dernier. La maîtrise collective de la sécurité sanitaire induit des effets positifs tels que la reconnaissance de l’industrie à sécuriser une nutrition sans OGM des vaches laitières. Cette proposition reconnue tout d’abord dans des démarches très spécifiques se développe pour redynamiser le marché du lait de consommation. Autre segment de fabrication d’aliments en hausse, le bio pour lequel François Cholat demande le soutien de l’amont, afin de sécuriser les approvisionnements en volume. Du côté des espèces, si les ruminants étaient en hausse en 2017 (+0,6 % en bovins et +2,5 % en ovins/caprins), la volaille a perdu, l’an passé, 1,6 % en volume, sous le double effet du recul continu de la dinde et de l’épisode d’influenza aviaire en palmipèdes. Et le porc régresse toujours (-1,2 %).