Réforme de la Pac, des revendications claires et fondées
« Productive, demandée par les éleveurs, protectrices des ressources naturelles, la luzerne doit être soutenue en raison de son déficit de compétitivité avec les autres cultures de l’assolement plus rémunératrices », indique le communiqué de Coop de France Déshydratation. Ainsi la profession demande-t-elle l’éligibilité de la culture aux Surfaces d’intérêt écologique (SIE). « L’inclusion de la luzerne dans les SIE est justifiée par ses fonctionnalités environnementales. Cette mesure est facile à contrôler, neutre sur le plan budgétaire et “OMC compatible” », argue le communiqué. Elle sollicite également la pérennisation du plan Protéines dans le cadre du projet d’article 38, et l’intégration du secteur de la luzerne à la liste de ceux pouvant bénéficier du mécanisme au stockage privé. Pour finir, la profession souhaite que « les mesures du 2e pilier, notamment les MAE, soient plus attractives et opérationnelles ». Et de conclure : « Tout le monde comprendra que la raison doit s’imposer. »