Aller au contenu principal

Plan de relance

LE PLAN de relance de l’économie annoncé le 2 février, s’appuie sur l’accélération de 1.000 chantiers dans tout le pays. L’Etat va insuffler quelque 10,5 Md€ à cette fin. Ils s’intègrent à l’enveloppe globale de 26 Md€ accordée à l’opération visant à « dynamiser l’activité ». Parmi les grands travaux intéressants plus particulièrement nos filières : le financement des projets fluviaux. Le plan permettra notamment de soutenir certains chantiers liés au projet de canal Seine-Nord Europe. L’enjeu du développement de cet axe est notamment important pour le Grand port maritime de Rouen, qui y voit un moyen de sécuriser les flux céréaliers, en évitant qu’ils se détournent vers le nord. Celui-ci pourrait également attirer de nouveaux flux vers la place rouennaise, notamment de céréales du nord de la Picardie et de la Champagne. Ce canal constitue le maillon français de la liaison fluviale européenne à grands gabarits Seine-Escaut, qui, d’ici 2020, devrait voir transiter entre 13,3 et 15 Mt de marchandises. Le trafic sur cet axe nord-sud se trouverait donc triplé, ce qui doit participer à l’objectif du Grenelle de l’environnement d’accroître de 25 % le transport hors routier. Le plan de relance financera également des opérations de mise à niveau de la voie d'eau, d’entretien fluvial et portuaire et notamment d’accès aux grands ports maritimes, des investissements dans le réseau ferré… Le Fonds stratégique d’investissement, visant d’une part à soutenir la croissance des PME prometteuses en leur apportant les fonds propres pour leur développement, et d’autre part à sécuriser le capital d’entreprises stratégiques, se voit doté d’un crédit supplémentaire de 3 Md€. Son attribution « sera guidée par une vision industrielle et la recherche de rendement de long terme », indique le gouvernement.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Moins de blé dans le pain : comment l’Égypte compte réduire ses importations ?

L'État égyptien cherche à faire des économies par tous les moyens. Reste à savoir s'il parviendra à atteindre ses objectifs.…

Blés tendres meuniers 2024 : une récolte de qualité malgré tous les signaux négatifs

La vision croisée des résultats de la nouvelle récolte de blé tendre 2024 a été présentée auprès de 60 meuniers par Arvalis et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne