Matières premières agricoles
Paris et Bruxelles prônent la « transparence des marchés »
Nicolas Sarkozy s’est prononcé une nouvelle fois, le 14 juin à Bruxelles, pour une régulation du marché des matières premières au même titre que les marchés financiers. Le président français a toutefois souligné que « régulation ne veut pas dire contrôle, ça ne veut pas dire fixer des prix arbitrairement », ce qui serait « absurde ». Le chef de l’État, qui a fait de la lutte contre la volatilité des prix mondiaux une des priorités de sa présidence du G20, a aussi prôné la « transparence des marchés », déplorant qu’il n’y ait « pas d’information sur les stocks » ni sur « ceux qui font les transactions », rendant le marché « opaque », donc sujet à toutes les spéculations. À ce propos, Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’Agriculture, a annoncé qu’il allait « prendre un engagement très concret ». « L’Union européenne va faire la transparence totale sur ses prévisions de marché à court terme dès l’automne 2011 », a-t-il déclaré.