Pac : une perte moyenne de 6.000 € pour les céréaliers, selon l'Inra
Selon ses premières simulations, l’Inra estiment à 6.000 € en moyenne nationale par exploitation la perte des aides pour les producteurs de grandes cultures a indiqué Hervé Guyomard, directeur scientifique de l’Inra. Il s’exprimait à l’occasion d’un débat organisé lundi 16 mars par l’AFJA (association française des journalistes agricoles). Mais la situation est très variable selon les régions. Les pertes en Bretagne devraient être plutôt faibles comparées à celles de Champagne-Ardenne. Ce sont les zones intermédiaires qui vont le plus souffrir dans l’état actuel de la réforme. Les producteurs de Bourgogne, par exemple, pourraient voir leurs soutiens diminuer de 9.500 € par an. Ce ne sont pas tant les orientations elles-mêmes qui gênaient les céréaliers présents au débat que la brutalité de leur mise en œuvre. Selon Hervé Guyomard, '' il faut légitimer la PAC pour défendre le modèle agricole français auprès des autres pays européens dans le cadre de l’après 2013 ''. Concernant la question céréalière, la 1re réunion du groupe de travail sur les DPU et concernant le sort des zones intermédiaires devrait avoir lieu le 19 mars.