Pac : Orama réclame un plancher pour les paiements par hectare
Le président d’Orama, Philippe Pinta, s’est entretenu le 3 juin avec Stéphane Le Foll sur la réforme de la Pac. L’occasion d’aborder les enjeux pour les céréaliers, dans la phase finale des négociations, nous a rapporté l’un des représentants d’Orama à la sortie de l’échange. L’union des grandes cultures qui souhaite que la réforme participe à « une véritable politique européenne » veut aussi éviter toute distorsion de concurrence entre céréaliers de l’UE, au détriment de la France : Philippe Pinta a ainsi insisté auprès de Stéphane Le Foll pour qu’il défende « un encadrement global des marges de manœuvre laissées aux États membres sur des mesures de politique sectorielle ». Il souhaite qu’un plancher pour les paiements par hectare soit fixé au niveau de l’UE. L’idée est d’éviter une baisse importante des aides du 1er pilier, notamment en France pour les zones de grandes cultures à faible potentiel. Selon ses calculs, les scopeurs français pourraient voir leurs paiements/ha chuter à 182 euros en moyenne dans la nouvelle Pac, contre 293 aujourd’hui. Outre-Rhin, ils resteraient autour de 300 euros/ha.