Pac : ''Il faut faire plus'' dans le deuxième pilier selon Jean-Michel Lemétayer
Dans le cadre des orientations françaises pour le bilan de santé de la Pac, la FNSEA fixe un préalable financier au gouvernement «loin d'être neutre» a commenté Jean-Michel Lemétayer, le président de la FNSEA le 12 février. En effet : 300 millions d'euros sont en jeu. Cette somme se décompose en 200 millions d'euros franco-français pour le développement rural et en 100 millions d'euros nécessaires à l'activation des fonds issus de la modulation additionnelle. Cela permettrait de «faire plus» dans le deuxième pilier a souligné le syndicaliste notamment pour l'agriculture biologique et mathématiquement de moins réorienter par l'article 68 dans le premier pilier. À ce titre, «les prélèvements ne doivent pas seulement s'effectuer sur les exploitants de grandes cultures» a plaidé Jean-Michel Lemétayer. Et, la «convergence» des aides aboutissant à un paiement unique à l'hectare un temps évoqué par le président de la FNSEA et défendue par les céréaliers est aujourd'hui bannie de son vocabulaire. Il préfère «rapprocher les modalités de soutiens» afin de rendre ses aides «légitimes» pour l'après 2013. Et, le préalable à la convergence qui est le découplage total des aides végétales et animales n'est pas une «nécessité» affirme Jean-Michel Lemétayer.