Orama : Philippe Pinta veut '' davantage de décisions collectives à la FNSEA ''
Dans une interview accordée à Agra Presse hebdo datée du 13 avril, Philippe Pinta, président d'Orama revient sur les conséquences syndicales du bilan de santé de la Pac. Pour lui, « Orama sort renforcée du bilan de santé de la Pac », malgré une dernière ligne droite « exécrable ». L'association a eu « le courage politique » de porter un projet. Mais selon lui, la FNSEA aurait « dû prendre le temps d'étudier davantage nos positions et de mieux en tenir compte ». Jean-Michel Lemétayer « doit accepter de débattre, mais surtout, de faire décider par les instances de sa maison la position la plus consensuelle ». Le leader des céréaliers juge qu' « il faut davantage de décisions collectives à la FNSEA ». Quoi qu'il en soit, Philippe Pinta croit «beaucoup à l'unité professionnelle », qui est « notre force ». Encore faut-il que la FNSEA discute davantage avec son association spécialisée. « Nous voulons être associés davantage aux décisions portant sur les grands sujets », explique le responsable dans Agra presse hebdo. Et il faut également que la maison mère n'oublie pas de défendre une agriculture économiquement rentable, car « il ne faut pas sanctionner l'exploitation professionnelle de demain ».