Aller au contenu principal

Empreinte Carbone
OleoZE et les bonus GES

Saipol a commencé en 2020 à verser des bonus « gaz à effet de serre » avec son projet OleoZE. L’entreprise de trituration a déjà collecté 80 000 t « durables », la majorité en colza.

OleoZE a collecté 65 000 t de colza durable en 2020.
© Yanne Boloh

Lancée par Saipol en février 2020, en version test, OleoZE (pour oléagineux et zéro émission) est une solution de vente de graines bas GES assortie d’une rémunération complémentaire des grains sous forme de bonus « gaz à effet de serre » (GES), qui s’établit à 25 €/t en moyenne (jusqu’à 40 €/t). La filiale du groupe Avril a collecté l’an dernier 80 000 t de graines durables (65 000 t de colza et 15 000 t de tournesol), soit 27 000 ha. L’objectif est d’atteindre 300 000 t de graines en 2023. Emelie Halle, responsable OleoZE à Saipol, explique que « cette solution est la concrétisation sur le terrain de l’initiative 4 pour 1 000 qui a démontré le potentiel de zones de cultures arables dans le stockage de carbone dans les sols ».

Destinées à la vente d’énergies bas-carbone, ces 80 000 t de graines représentent une économie de 120 000 t d’émission de CO2. « OleoZE trace les pratiques agricoles réelles sur l’exploitation et rémunère donc les graines de colza et de tournesol en fonction du stockage de carbone dans le sol et des économies d’énergie fossile tout au long de l’itinéraire technique », détaille Camille Polleux, chef de projet marketing.

10 % de graines en direct ferme

La solution est proposée aux organismes stockeurs (OS) et aux agriculteurs en direct ferme, ces derniers représentant 10 % de la collecte en 2020. Il leur suffit de créer un compte sur le site OleoZE. Les utilisateurs ont alors accès au prix des graines et au bonus additionnel maximum en renseignant leur localisation et en répondant à des questions dans le simulateur.

Pour atteindre les graines éligibles, Saipol s’appuie, d’une part, sur des campagnes de communication destinées aux producteurs et, d’autre part, sur son réseau de dix partenaires OS. Ils se sont engagés pour soutenir le développement de la démarche, créer de la valeur et maintenir la sole des oléagineux en France, notamment le colza comme tête de rotation. Il s’agit, fin avril 2020, de Agrial, Agrotrade, Caproga, ComparateurAgricole.com, Coopérative de Bonneval, Dumesnil, Grains d’Oc, NatUp, Scael et Thomas Négoce. « Bien qu’ils ne soient pas partenaires, nous travaillons avec tous les organismes collecteurs certifiés », complète Camille Polleux.

 

 

 

 

Les plus lus

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Carte de la mer noire avec des flèches qui représentent les échanges de blé en mer Noire avec un graphique des cours du blé et le logo du CME Group
Le CME relance un contrat blé en mer Noire avec un indice Argus Media

CME Group, leader des marchés dérivés, lance un nouveau contrat à terme sur le blé de la mer Noire, effectif en juin. Ce…

Photo d'un champ d'orge en gros plan
Orge 2025-2026 : Agreste annonce des surfaces en baisse malgré des conditions de semis favorables au printemps

Après des conditions de semis difficiles et humides pendant l’automne, les cultures d’orges d’hiver bénéficient d'une météo…

De gauche à droite, Christophe Michaut, market manager acidifiant et aquaculture de Vitalac Biotech, et Jean-Baptiste Leménager, responsable d’exploitation de Sea Invest à Montoir-de-Bretagne.
Nutrition animale : comment éviter les surcoûts liés à la contamination aux salmonelles dans les silos portuaires ?

Quelque 64 centimes d’euro par tonne de tourteau de soja : c'est le coût de la maîtrise des contaminations en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne