OGM : le ministre de l'Agriculture appuiera sa position sur celle de l'Anses
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, attend l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour se prononcer sur l'étude Séralini concernant la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto. Cet avis l'emportera auprès du ministre sur les réserves de l'Agence européenne. « Moi, j'ai saisi l'Anses et j'attendrai les conclusions de l'Anses », a assuré le ministre vendredi à la presse. Mais, « quoi qu'il arrive », le ministre souhaite « poser la question globale des protocoles d'autorisations sur les OGM ». Stéphane Le Foll avait déjà dit vouloir « des règles d'homologations fondées sur des études scientifiques qui fassent clairement le point sur les avantages et inconvénients » des OGM et, en particulier, sur les risques sanitaires et environnemen taux de dissémination. « Pour plus de la moitié des OGM étudiés », selon le ministre, l'Anses estime que « les données fournies par l'industriel ne sont pas suffisantes pour conclure sur la sécurité sanitaire liée à la consommation de l'OGM ».