OGM
SELON LA ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, la France a « un devoir de recherche sur les OGM », comme elle l’a expliqué dans le quotidien Libération du 2 mai. « Nous avons un devoir de recherche et mon objectif principal est de permettre son redémarrage », a-t-elle précisé, ajoutant que la France a mis « 45 M€ en trois ans sur ce thème, en coopération avec l’Allemagne ». Selon elle, « les besoins alimentaires mondiaux nécessitent des progrès de production auxquels des plantes transgéniques peuvent participer ». Elle s’est dite, par ailleurs, prête « à faire avancer le dossier sur le statut du lanceur d’alerte, […] pour assurer aux scientifiques qui ont acquis des connaissances conduisant à s’inquiéter de tel ou tel OGM, que leur prise de parole publique ne sera pas utilisée contre eux ». Pour elle, il s’agit de « les protéger […] de toute pression ou mise au placard ».
La Fnab appelle à manifester contre le projet de loi
La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) appelle à manifester le 13 mai, jour de l’examen en seconde lecture du projet de loi sur les OGM à l’Assemblée nationale. Objectif : mobiliser « tous les paysans bio, tous les citoyens qui militent pour le droit de produire et consommer sans OGM », afin d’exprimer « leur désaccord avec un texte liberticide, dont la seule disposition protégeant les cultures sans OGM a été remise en cause par le Sénat ». Les producteurs bio souhaitent convaincre les députés de la majorité « de rétablir tout au moins “l’amendement Chassaigne” qui protège les cultures sans OGM ».