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Régulation des marchés agricoles
L’OPG veut des prix rénumérateurs

EN REACTION A l’offre d’Orama de discussion entre producteurs de grandes cultures et industriels de l’alimentation animale concernant la régulation des prix, l’Organisation des producteurs des grains (qui dépend de la Coordination rurale) s’est dite « opposée à une baisse des cours actuels des grains qui couvrent tout juste leur coût de revient » dans un communiqué du 13 septembre. «Il ne faut pas confondre volatilité et niveau de prix » estime Jacques Commère de l’OPG. La solidarité entre céréaliers et éleveurs ne peut jouer selon l’OPG. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des prix rémunérateurs tout au long de la filière » estime le représentant du syndicat. « Les prix actuels sont à peine revenus à leurs niveaux d’il y a vingt ans. La solution réside dans l’augmentation des cours. Ce n’est pas aux céréaliers ni aux éleveurs de se serrer la ceinture. C’est à la grande distribution de jouer le jeu » assure Jacques Commère. La Pac devrait répondre à cet objectif pour la CR. « La Pac doit déterminer et réguler les prix du blé qui guideront les prix des autres grandes productions agricoles. Cela ne sera possible qu’en sortant de l’OMC » estime l’organisation des producteurs de blé. Elle rappelle également qu’une majorité de céréaliers n’ont pas pu profiter de la hausse des cours, ayant vendu une bonne part de leur récolte avant la flambée. A ce titre, l’OPG dénonce « des statistiques biaisées ne permettant pas aux agriculteurs une lecture fiable des marchés ». « On a l’impression que l’USDA, le CIC ou FranceAgriMer ont sous estimé les baisses de rendement tout au long de l’été pour éviter que les prix ne s’envolent trop vite » estime Jacques Commère.

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