Alimentation
Les vétérinaires inspecteurs stigmatisent le manque de moyens
Alimentation
C’est bien de vouloir ajouter le terme alimentation à l’intitulé du ministère de l’Agriculture, mais encore faudrait-il que les moyens soient au rendez-vous, estime le syndicat des vétérinaires inspecteurs en santé publique (SNISPV). Celui-ci a rassemblé environ 300 vétérinaires le 30 juin sur le Champ de Mars pour un pique-nique de protestation, avant de rencontrer Pascal Viné, le directeur de cabinet du ministre. Benoît Assemat, président du SNISPV, a stigmatisé la réduction des effectifs des services vétérinaires, apprenant que dans les années à venir, « seuls 2 remplacements seront assurés sur les 333 départs à la retraite prévus ». Une évolution contestée alors même que, selon le SNISPV, la France accorderait moins de moyens à ses services vétérinaires que des pays voisins comme l’Italie, l’Espagne, voire le Royaume-Uni. La disparition en région d’une organisation spécifique aux services vétérinaires en 2010, risquant d’affecter l’efficacité en cas de problème sanitaire grave et leur indépendance, a aussi été dénoncée.