Semences
Les semenciers de l’UFS réclament de la visibilité sur le dossier OGM
Alors que le gouvernement français a adressé une note à la Commission européenne pour lui demander de prendre des mesures d’urgence pour suspendre la culture du maïs Mon 810 dans l’UE, l’Union française des semenciers (UFS) rappelle, dans un communiqué du 24 février, que « la loi OGM 2008 garantit le libre choix des agriculteurs de cultiver ou pas des OGM, et demande que les décrets d’application de cette loi soient publiés ». Ces derniers doivent permettre la coexistence des différentes productions, « dont les expérimentations conduites par la filière maïs pendant plusieurs années ont montré qu’elle était tout à fait réalisable ». Les semenciers regrettent que « la France qui importe depuis plus de dix ans des produits OGM (soja en majorité, maïs...) ne souhaite pas que les agriculteurs français aient accès à cette technologie déjà largement diffusée sur 160 Mha dans le monde ». Et que cette situation pénalise aussi la recherche en France.