Les réactions se multiplient face au passage à 4% du taux de surface topographique
Après la FNSEA, la veille, c'est Orama qui a réagi, le 27 septembre, à la volonté du gouvernement de faire passer le taux de surfaces équivalent topographique (SET) à 4 % en 2013 contre 3 % actuellement. Orama demande l'abandon du projet (les arrêtés sont en cours de rédaction), au motif d'abord que cette décision intervient alors que « de nombreux exploitants ont commencé à ensemencer », mais aussi que le verdissement de la Pac se profile et que la France « doit absolument prendre garde aux signaux prématurés qu'il pourrait donner en la matière. » La réforme de la Pac envisage justement d'imposer un taux de 7 % de surfaces d'intérêt écologiques, des aménagements en faveur de la biodiversité qui incluront certainement les SET mais pourront compter d'autres aménagements. Enfin, ce nouveau pourcentage réduirait les surfaces cultivées, regrette le syndicat des producteurs de grandes cultures. De son côté, le groupe Pac 2013 salue une avancée qu'il juge toutefois « timide », car il plaidait pour un passage à 5 %, ce qui était l'objectif initialement prévu pour 2012.