OGM
Les professionnels appellent le gouvernement à la fermeté
Suite au fauchage le 15 août de deux parcelles expérimentales de maïs OGM, le Gnis (semenciers), Oléosem (semences oléagineuses), Seproma (semences de maïs) et l’UIPP (phytos) ont rédigé un communiqué commun publié le 18 août pour dénoncer le manque de soutien du gouvernement. Ils souhaitent « une condamnation ferme de ces actes de vandalisme et attendent la mise en application du délit de fauchage prévu par la loi à l’encontre des faucheurs ». Le président de l’AGPM, Christophe Terrain, a pour sa part adressé, le 18 août, un courrier au Premier ministre, demandant que le « gouvernement, outre une condamnation très ferme de ces fauchages, assure une application très stricte de la loi vis-à-vis d’agissements illégaux par les suites judiciaires appropriées ». Comme l’a souligné Monsanto dans un communiqué, les essais avaient reçu les autorisations du ministère de l’Agriculture. « Pour la première année, 100 % des essais mis en place ont été saccagés », indique la firme américaine estimant que cet acte entérine « le retard quasi-irrattrapable de la recherche française en biotechnologies végétales ».