Législation OGM
Les procédures européennes en question
Dans un document de travail remis aux experts des Vingt-sept durant l'été, la présidence française de l'Union européenne se positionne en faveur « d'améliorations significatives » de la législation européenne sur les OGM (Organismes génétiquement modifiés). Ce texte d'une quinzaine de pages servira de base aux discussions du groupe de travail européen sur les OGM qui se réunira les 5 et 24 septembre. Il définit cinq thèmes de réflexion : le renforcement de l'évaluation environnementale, la prise en compte des critères socio-économiques dans le cadre des autorisations, l'amélioration du fonctionnement de l'expertise, la fixation de seuils européens d'étiquetage pour les semences et la meilleure prise en compte de certains territoires sensibles ou protégés. « L'intérêt de l'usage des OGM ne peut se limiter à l'évaluation des bénéfices individuels de tel ou tel utilisateur», est-il écrit. Il faut étudier également les «bénéfices collectifs pour l'ensemble de la société et de l'environnement», suggère Paris.