Les coop céréalières stigmatisent les surcoûts logistiques
À l'occasion d'une conférence de presse le 8 juillet sur les problèmes rencontrés par les coopératives céréale-appro, leur président Hubert Grallet a stigmatisé les coûts de logistique excessifs notamment au niveau du fret ferroviaire. Selon une enquête menée par Coop de France métiers du grain, les grèves du fret SNCF auraient coûté, depuis le début de l'année, aux coopératives céréalières, pas moins de 12 euros par tonnes de céréales aux entreprises qui ont voulu utiliser ce mode de transport. Ces grèves ont entraîné l'annulation de convois ferroviaires, le remplacement de trains par des camions ou encore la reprogrammation de transports. De nombreuses coopératives interrogées déclarent abandonner le fret ferroviaire, autant pour ces raisons que pour un coût estimé supérieur de 25% à celui du camion.