Logistique
Le Sniv dénonce la grève des ports français
Le Syndicat national des industriels de la viande (Sniv) dénonce, dans un communiqué du 3 février, le blocage de l’activité portuaire en France par les employés des ports eux-mêmes (cf. "Le blocage des ports..."). Pour Emmanuel Commault, vice-président du Sniv, « les entreprises françaises des viandes n’ont pas les marges suffisantes pour endosser les conséquences liées aux blocages des ports. Nos produits français restent à quai… Les retards de livraison seront tenus pour inacceptables par nos clients… Nous en appelons aux pouvoirs publics : ils doivent prendre leurs responsabilités et intervenir pour débloquer au plus vite ce conflit. » Dans un contexte de crise de l’élevage, « déplacer vers Anvers ou Rotterdam les 14.000 t de viande porcine exportées chaque mois vers l’Asie par les entreprises françaises des viandes, cela implique une charge supplémentaire de 4 cts €/kg, soit un surcoût mensuel de plus de 500.000 € », relève le communiqué. « Au moment où l’Asie, en particulier la Corée, vient d’ouvrir plus largement ses importations, il n’est pas question que la filière laisse passer cette opportunité… au risque de voir à terme cette délocalisation d’activité portuaire s’installer définitivement en Belgique ou aux Pays-Bas », conclut le Sniv.