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Le projet de la loi d'avenir en conseil des ministres : Le Foll insiste sur l'environnement créateur "de marges nettes plus élevées"

« L’environnement n’est pas seulement un coût, c’est une opportunité. L’environnement, ça doit maintenant signifier des marges nettes plus élevées ». Le ministre de l’Agriculture qui a présenté le 13 novembre, en conseil des ministres, sa loi d’avenir prônant la double performance économique et écologique, a bien compris là où il fallait insister. Si le défi de la compétitivité est en effet une évidence à relever dans un contexte économique et social dégradé, l’enjeu environnemental peine à passer pour priorité. Mais les deux visées doivent être associées, a-t-il réaffirmé. Notamment au sein de Groupements d’intérêt économique et environnementale (GIEE) créés par la loi. « Alors que les agriculteurs nous demandent moins de contraintes administratives, c’est un outil qui leur donnera précisément plus de souplesse », a indiqué Stéphane Le Foll. La compétitivité n’est en outre pas oubliée, a-t-il rappelé : un travail est actuellement mené au sein de chaque filière, en vue de programmes stratégiques nationaux, avec des premiers éléments présentés début 2014. Le texte de loi introduit par ailleurs le contrat de génération pour favoriser la transmission des exploitations. Il institutionnalise le médiateur des relations commerciales, chargé de faciliter les négociations au sein des filières, de l’agriculteur à la grande distribution. Il renforce le rôle des Safer. Et les vétérinaires pourront bien continuer à délivrer les antibiotiques. « Il faut redevenir la première agriculture en Europe ! », a enfin donné pour ambition Stéphane Le Foll à l’issue de sa présentation.

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