Le G20 agricole confirme le rôle de l’Europe en matière alimentaire
L’AGPB et l’AGPM se félicitent de la confirmation par le G20 de Cannes des conclusions du G20 agricole adoptées le 23 juin, dans un communiqué du 4 novembre. Et, pour elles, la réaffirmation de l’augmentation de la production et de la productivité agricoles partout dans le monde comme priorité remet en cause les propositions de réforme de la Pac. La volonté des grandes puissances mondiales d’accroître la production agricole, en investissant davantage sur ce secteur, doit, pour les céréaliers français, aboutir à amplifier l’élan donné à Paris, qui s’est déjà traduit en septembre par le lancement de l’“Initiative internationale de recherche pour l’amélioration du blé”. Cette réaffirmation au plus haut niveau politique, poursuivent les associations, « a également pour valeur de mettre encore plus en évidence les responsabilités de l’Europe et de la France quant à la satisfaction des besoins alimentaires mondiaux dans le futur, compte tenu de leur capacité à réaliser plus régulièrement que d’autres des récoltes élevées et au vu de l’accroissement considérable de la demande au sud de la Méditerranée, tout particulièrement ». Au G20, « l’Europe a clairement pris l’engagement de produire plus pour relever le défi de la sécurité alimentaire dans le monde », estime Philippe Pinta, président de Céréaliers de France. Et de poursuivre : « Elle ne peut s’en dédire et ne saurait donc entériner les propositions de réforme de la Pac de la Commission européenne, qui, sous couvert de verdissement de cette politique, tendent à imposer des jachères masquées. »